Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Zayd Ibn Khalid Al Jouhani (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Celui qui donne à un combattant ce dont il a besoin pour combattre (*), qui donne à un pèlerin ce dont il a besoin pour faire le pèlerinage ou prend sa succession au sein de sa famille ou nourrit un jeûneur lors de la rupture du jeûne a la même récompense qu'eux sans que cela ne réduise en rien leurs récompenses ».
(Rapporté par Nasai dans Al Sounan Al Koubra n°3316 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1078)
(*) Le combat dont il s'agit ici est le combat contre les mécréants dans le cadre du djihad dans le sentier d'Allah.
Le djihad signifie le fait de faire des efforts à la fois par la parole, la main, les biens et la plume afin de combattre le nafs (la partie de la personne qui la pousse vers le mal), les pécheurs, les innovateurs, les hypocrites et les mécréants dans le but que la parole d'Allah soit la plus haute.
(voir Zad Al Ma'ad de l'imam Ibn Qayim Al Djawziya vol 3 à partir de la page 9)
Ceci est le sens général du mot djihad. Dans le hadith ce qui est voulu est le combat contre les mécréants.
(voir Al Mouqadimat Al Moumahidat de l'imam Ibn Rouchd Al Maliki vol 1 p 342)
Je précise et j'insiste sur le fait que le djihad, comme les autres adorations, ont des conditions à respecter et des règles qui lui sont précises afin qu'il soit agrée et pas détesté par Allah.
(voir Ar Rad 'Ala Al Akhna'i de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya p 607)
Je précise également que le fait de tuer des mécréants dans des attentats comme cela se passe à notre époque ne fait ni partie de l'Islam ni partie du djihad
(Voir Bi Ayi 'Aqlin Wa Din Yakoun Al Tadmir Jihadan de Cheikh 'Abdel Mouhsin Al 'Abad)
عن زيد بن خالد الجهني رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه وسلّم : من جهز غازيًا أو جهز حاجًّا أو خلفه في أهله أو فطّر صائمًا كان له مثل أجورهم من غير أن ينقص من أجورهم شيء
(رواه النسائي في السنن الكبرى رقم ٣٣١٦ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ١٠٧٨)
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