Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
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C. En cas de malheur, le croyant reste fort et ferme sur sa foi
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le croyant fort (*) est meilleur et plus aimé par Allah que le croyant faible et il y a du bien chez chacun d'eux ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2664)
(*) L'imam Nawawi (mort en 676 du calendrier hégirien) a dit : « La force dont il est question ici est la force de caractère... ».
(Charh Sahih Mouslim)
L'imam Sindi (mort en 1138 du calendrier hégirien) a dit : « C'est à dire le croyant qui est fort dans les actes de piété, qui supporte la difficulté qu'il peut y avoir dans l'obéissance à Allah et qui patiente à ce qui le touche comme malheur ».
(Hachiya As Sindi 'Ala Sounan Ibn Maja, hadith n°76)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : الْمُؤْمِنُ القَوِيُّ خَيْرٌ وَأَحَبُّ إلى اللهِ مِنَ المُؤْمِنِ الضَّعِيفِ وفي كُلٍّ خَيْرٌ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٦٦٤)
D. En cas de malheur, le croyant fait preuve de patience
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 155 (traduction rapprochée du sens du verset) : « Nous allons certes vous éprouver par un peu de peur, de faim, de diminution des biens, des personnes (*) et des fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux patients »
(*) L'imam Chafi'i (mort en 204 du calendrier hégirien) a dit : « C'est à dire par la maladie ».
(Tefsir Al Qortobi vol 2 p 463)
قال الله تعالى : وَلَنَبْلُوَنَّكُم بِشَيْءٍ مِّنَ الْخَوْفِ وَالْجُوعِ وَنَقْصٍ مِّنَ الْأَمْوَالِ وَالْأَنفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ
(سورة البقرة ١٥٥)
D'après Souhayb Ar Roumi (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Comme la situation du croyant est étonnante ! Certes sa situation est toujours dans le bien.
S'il lui arrive une facilité, il remercie et ceci est un bien pour lui.
Et s'il lui arrive une difficulté, il patiente et ceci est un bien pour lui ».
(Rapporté par Mouslim dans son Sahih n°2999)
عن صهيب الرومي رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : عَجَبًا لأَمْرِ المُؤْمِنِ ! إنَّ أمْرَهُ كُلَّهُ خَيْرٌ وليسَ ذاكَ لأَحَدٍ إلَّا لِلْمُؤْمِنِ
إنْ أصابَتْهُ سَرَّاءُ شَكَرَ فَكانَ خَيْرًا له وإنْ أصابَتْهُ ضَرَّاءُ صَبَرَ فَكانَ خَيْرًا له
(رواه مسلم في صحيحه رقم ٢٩٩٩)
L'imam Ibn Al Qayim (mort en 751 du calendrier hégirien) a dit : « La patience est le fait de maîtriser son coeur contre le fait de s'agacer et de s'énerver, de maîtriser sa langue contre le fait de se plaindre et de maîtriser ses membres contre le fait de faire des actes interdits et irraisonnables.
(Madarij As Salikin p 487)
Cheikh Rajihi a dit : « Ainsi, par exemple, il ne faut pas que la personne dise : -Pourquoi sommes-nous touchés par cette maladie alors que les autres personnes n'ont pas été touchés ?!- ; ou qu'elle fasse des actes qui mettent Allah en colère comme le fait de se griffer les joues, s'arracher les cheveux...
Tout ceci va à l'encontre de la patience.
Par contre, il n'y a pas de mal au fait que le malade dise par exemple : -Je suis fatigué- en voulant par cela informer de son état et sans avoir l'intention de se plaindre ».
(Charh Sahih Al Boukhari vol 10 p 359)
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