Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Ach Cha'bi, 'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) a dit : « Un homme parmi les humains est sorti et a rencontré un homme parmi les djinns.
Il lui a dit : Es-tu prêt à te battre avec moi ? Si tu me bats alors je t'apprendrai un verset qui, si tu le récites lorsque tu rentres chez toi, alors aucun Chaytan n'y entrera.
Alors il se sont bagarré, l'homme l'a battu et a dit : Je te vois certes maigre et chétif comme si tes bras étaient des pattes de chien. Est-ce que, vous les djinns, vous êtes tous comme cela ou c'est juste toi qui a ces caractéristiques ?
Le djinn a dit : Je suis parmi les djinns un individu très fort. Donne moi une autre chance.
Alors il se sont bagarré et l'homme l'a battu.
Le djinn a dit : Tu récites le verset du koursi (*) car certes personne ne le récite quand il rentre chez lui sans que Chaytan en sorte en ayant un gaz de la même manière que l'âne lorsqu'il a un gaz ».
Quelqu'un a dit à 'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) : S'agissait-il de 'Omar (qu'Allah l'agrée) ?
'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) a dit : « De qui d'autre que 'Omar (qu'Allah l'agrée) pouvait-il s'agir ? ».
(Rapporté par Abou 'Oubeid et authentifié par Cheikh Ahmed Chakir dans 'Omdatou Tefsir Ibn Kathir vol 1 p 311)
(*) Il s'agit du verset 255 de la sourate Al Baqara n°2.
عن الشعبي قال عبدالله بن مسعود رضي الله عنه : خرجَ رجلٌ منَ الإنسِ فلقيَهُ رجلٌ منَ الجنِّ فقالَ : هل لَكَ أن تُصارعَني ؟ فإن صَرعتَني علَّمتُكَ آيةً إذا قرأتَها حينَ تدخلُ بيتَكَ لم يَدخله شيطانٌ
فصارعَهُ فصرعَهُ فقالَ : إنِّي أراكَ ضئيلًا شَخيتًا كأنَّ ذراعيكَ ذراعا كلبٍ أفَهَكذا أنتُمْ أيُّها الجنُّ كلُّكم أم أنتَ من بينِهِم ؟
فقالَ : إنِّي بينَهُم لضَليعٌ فعاودَني فصارعَهُ فصرعَهُ الإنسيُّ
فقالَ : تقرأُ آيةَ الكرسيِّ فإنَّهُ لا يقرؤُها أحدٌ إذا دخلَ بيتَهُ إلَّا خرجَ الشَّيطانُ ولَهُ خيجٌ كخيجِ الحمارِ
فقيلَ لعبدالله بن مسعود رضي الله عنه : أَهْوَ عمرُ رضي الله عنه ؟
فقالَ : مَن عسى أن يَكونَ إلَّا عمرُ رضي الله عنه
(رواه أبو عبيد صححه الشيخ أحمد شاكر في عمدة تفسير ابن كثير ج ١ ص ٣١١)
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