Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
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Leçon n°5 : Le fait de lier les liens de parenté et en particulier celui avec les parents est une cause pour qu'Allah donne une vaste subsistance à la personne
Dans le texte sur le contexte de l'histoire de la vache, il a été mentionné que le jeune a refusé à plusieurs reprises de réveiller son père qui dormait malgré le fait que cela lui aurait rapporté beaucoup d'argent.
Ainsi Allah lui a donné en récompense de son bon comportement avec son père qu'une de ses vaches donne naissance à la vache que les Bani Israil recherchaient.
Et il a ensuite pu vendre cette vache pour l'équivalent de son poids en or.
Il y a de nombreux textes sur le fait que lier les liens de parenté est une cause pour qu'Allah accorde de la subsistance à la personne.
En voici quelques uns :
D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Celui à qui il plaît qu'on lui allonge la vie et qu'on augmente sa subsistance qu'il se comporte bien avec ses parents et qu'il lie ses liens de parenté ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2488)
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : من سرّه أن يُمَدَّ له في عمره ويُزَادَ في رزقه فليبر والديه وليصل رحمه
(رواه أحمد و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٤٨٨)
D'après Abou Bakra (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Il n'y a aucun péché dont Allah est plus proche d'avancer le châtiment à son auteur, avec ce qu'il lui prépare dans l'au-delà, que le baghi (*), le fait de couper les liens de parenté, la trahison et le mensonge.
Et certes l'acte de piété dont la récompense est la plus rapide est le fait de lier les liens de parenté au point où même si les gens d'une maison sont désobéissants, leurs richesses vont augmenter et leur nombre va croître s'ils lient leurs liens de parenté ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib Wa Tarhib n°2537)
(*) C'est à dire l'adversité envers les autres et leur nuire que ce soit au niveau de leurs personnes, de leur bien ou de leur honneur.
عن أبي بكرة رضي الله عنه قال رسول الله صلّى الله عليه و سلّم : ما من ذنب أجدر أن يعجّل الله لصاحبه العقوبة في الدّنيا مع ما يدّخر له في الآخرة من البغي وقطيعة الرحم والخيانة والكذب
وإن أعجل البر ثوابًا لصلة الرّحم حتّى إن أهل البيت ليكونون فجرة فتنمو أموالهم ويكثر عددهم إذا تواصلوا
(رواه الطبراني و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٢٥٣٧)
Leçon n°6 : Le meurtrier n'hérite pas de la personne qu'il a tué
Dans le texte rapporté de 'Abida Ibn 'Amr sur l'explication du contexte de l'histoire de la vache des Bani Israil, il est mentionné à la fin que depuis le moment où le jeune homme a tué son oncle pour obtenir plus vite son héritage, un tueur n'a plus jamais hérité de la personne qu'il a tué.
Le fait que le tueur n'hérite pas de la personne qu'il a tué volontairement a été rapporté du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et les savants sont en consensus à ce propos.
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Le meurtrier n'hérite pas ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2109 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)
عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : القاتل لا يرث
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢١٠٩ و صححه الشيخ اللباني في تحقيق سنن الترمذي)
L'imam Ibn Al Mundhir (mort en 318 du calendrier hégirien) a dit : « Les savants sont en consensus sur le fait que la personne qui tue volontairement un tiers n'hérite pas de l'argent de la personne qu'il a tué et ne prend rien de la diya (*) ».
(Al Ijma' n°357 p 96)
(*) C'est à dire l'argent qui est versé comme compensation aux proches de la victime.
La règle qui a été énoncée par les savants est la suivante :
Celui qui avance une chose avant que son moment soit arrivé est puni par le fait d'être privé de cette chose / من تعجّل شيئاً قبل أوانه عُوقِبَ بحرمانه
(Voir At Ta'liq 'Alal Qawaid Wal Ousoul Al Jami'a de Cheikh 'Otheimine p 136)
Les savants ont cités de nombreuses situations dans lesquelles s'applique cette règle.
En voici quelques exemples :
- le cas du tueur qui n'hérite pas de la personne qu'il a tué
- lorsqu'une personne fait une wasiya (don par testament) en faveur d'une autre personne et que le bénéficiaire tue la personne qui lui a fait ce don testamentaire afin d'obtenir l'argent plus rapidement.
Dans ce cas la wasiya n'est pas valable et le tueur n'obtient rien.
- le fait de boire du vin est interdit dans la vie d'ici-bas et ceci sera une des récompenses pour les gens du paradis dans l'au-delà.
Ainsi, la personne qui boit du vin dans l'ici-bas en sera privé dans l'au delà.
(Voir Sahih Al Boukhari n°5575 et Sahih Mouslim n°2003)
- le fait de porter des habits de soie est interdit aux hommes dans la vie d'ici-bas et ceci sera une des récompenses pour eux dans le paradis.
Ainsi, l'homme qui porte de la soie dans l'ici-bas en sera privé dans l'au delà.
(Voir Sahih Al Boukhari n°5833 et Sahih Mouslim n°2074)
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