Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Samoura Ibn Joundoub (qu'Allah l'agrée) : Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a prié le sobh puis il a dit: « Y a t-il quelqu'un de Bani Untel qui est présent ?
Certes votre compagnon est bloqué à la porte du paradis (1) à cause d'une dette qu'il avait ». (2)
(Rapporté par Tayalisi et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°3415)
(1) C'est à dire que l'âme de cet homme qui était mort a été bloquée à la porte du paradis et n'y est pas entrée.
En effet, les âmes des croyants morts sont dans le paradis en attendant le jour du jugement.
(Voir Kitab Rouh de l'imam Ibn Al Qayim à partir de la page 274)
(2) Ainsi un homme était mort récemment.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a donc demandé si des hommes de sa tribu étaient présents afin qu'ils prennent en charge une dette qu'il avait et qu'il n'avait pas réglé avant de mourir et à cause de laquelle son âme n'a pas pu entrer dans le paradis.
Ceci montre donc l'importance de régler ses dettes et le cas échéant de régler les dettes de ses proches morts qui n'ont pas pu le faire.
عَنْ سَمُرَةَ بْنِ جُنْدُبٍ رضي الله عنه أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ صَلَّى الصُّبْحَ فَقَالَ : هَا هُنَا أَحَدٌ مِنْ بَنِي فُلانٍ ؟ إِنَّ صَاحِبَكُمْ مَحْبُوسٌ بِبَابِ الْجَنَّةِ بِدَيْنٍ عَلَيْهِ
(رواه الطيالسي و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٣٤١٥)
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