Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
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Quelques textes sur la musique sans instruments, les chants qui sont permis :
D'après Anas Ibn Malik (qu'Allah l'agrée) : Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) est sorti vers le fossé (1) et il a trouvé les mouhajiroun (2) et les ansars (3) qui creusaient par une matinée froide. Ils n'avaient pas de servants qui pouvaient faire cela pour eux.
Lorsqu'il a vu leur état de fatigue et de faim, il a dit : « Ô Allah ! Certes la vraie vie est la vie celle de l'au-delà/ Pardonne aux ansars et aux mouhajira ».
Et ils ont dit pour lui répondre : Nous sommes ceux qui ont prêté serment d'allégeance à Mouhammed / À propos du combat tant que nous serons vivants (4).
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2834 et Mouslim dans son Sahih n°1805)
(1) Durant la cinquième année après l'émigration du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a Médine, les différentes factions des mécréants ont fait le siège de Médine et les musulmans avaient protégé la ville en creusant un fossé.
C'est pour cela que cette bataille s'appelle la bataille du fossé / Al Khandaq.
(2) Ce sont les compagnons du Prophète qui ont émigré vers Médine.
(3) Ce sont les compagnons du Prophète qui étaient originaires de Médine.
(4) En français, cela ne ressort pas mais en arabe toutes ces phrases riment.
عن أنس بن مالك رضي الله عنه قال : خَرَجَ رَسولُ اللَّهِ صَلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ إلى الخَنْدَقِ فَإِذَا المُهَاجِرُونَ وَالأنْصَارُ يَحْفِرُونَ في غَدَاةٍ بَارِدَةٍ فَلَمْ يَكُنْ لهمْ عَبِيدٌ يَعْمَلُونَ ذلكَ لهمْ فَلَمَّا رَأَى ما بهِمْ مِنَ النَّصَبِ وَالجُوعِ قالَ : اللَّهُمَّ إنَّ العَيْشَ عَيْشُ الآخِرَهْ / فَاغْفِرْ لِلْأَنْصَارِ وَالمُهَاجِرَهْ
فَقالوا مُجِيبِينَ له : نَحْنُ الَّذِينَ بَايَعُوا مُحَمَّدَا / علَى الجِهَادِ ما بَقِينَا أَبَدَا
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٢٨٣٤ و مسلم في صحيحه رقم ١٨٠٥)
D'après Salam Ibn Al Akwa' (qu'Allah l'agrée) : Nous sommes partis avec le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) vers Khaybar (1) et nous avons voyagé de nuit.
Quelqu'un a dit à 'Amir (qu'Allah l'agrée) : Ô 'Amir ! Ne vas-tu pas nous faire entendre certaines de tes petites rimes ?
'Amir (qu'Allah l'agrée) était une personne qui faisait de la poésie alors il est descendu et a fait de la poésie pour les gens.
Il a dit : -Ô Allah sans Toi nous n'aurions pas été guidés / Nous n'aurions pas fait d'aumônes ni n'aurions prié / Ainsi pardonne nous tant que nous sommes en vie / Affermis nos pas lorsque nous rencontrerons l'ennemi / Et envoi sur nous la quiétude-. (2)
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qui est cette personne ? ».
Ils ont dit : C'est 'Amir Ibn Al Akwa' (qu'Allah l'agrée).
Alors le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Qu'Allah lui fasse miséricorde ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°2834)
(1) Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la septième année après l'émigration du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) à Médine.
(2) Comme dans le texte précédent, même si cela n'est pas évident en français, en arabe les différentes phrases riment les unes avec les autres.
عن سلمة بن الأكوع رضي الله عنه قال : خَرَجْنا مع النّبي صَلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ إلى خَيْبَرَ فَسِرْنا لَيْلًا فقالَ رَجُلٌ مِنَ القَوْمِ لِعامِرٍ : يا عامِرُ ! ألا تُسْمِعُنا مِن هُنَيْهاتِكَ ؟
وكانَ عامِرٌ رضي الله عنه رَجُلًا شاعِرًا فَنَزَلَ يَحْدُو بالقَوْمِ يقولُ : اللَّهُمَّ لَوْلا أنْتَ ما اهْتَدَيْنا / ولا تَصَدَّقْنا ولا صَلَّيْنا فاغْفِرْ فِداءً لكَ ما أبْقَيْنا / وثَبِّتِ الأقْدامَ إنْ لاقَيْنا وَأَلْقِيَنْ سَكِينَةً عَلَيْنا
فقالَ رَسولُ اللَّهِ صَلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : مَن هذا ؟
قالوا: عامِرُ بنُ الأكْوَعِ رضي الله عنه
قالَ رَسولُ اللَّهِ صَلَّى اللهُ عليه وسلَّمَ : يَرْحَمُهُ اللَّهُ
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٤١٩٦)
D'après Al Hasan Al Azraqi : 'Omar Ibn Al Khatab (qu'Allah l'agrée) a entendu un homme chanter alors qu'il se trouvait sur une terre désertique. Il a dit : « Le chant fait partie de la provision de la personne qui est sur sa monture ».
(Rapporté par Al Bayhaqi dans Al Sounan Al Koubra n°9182 et authentifié par Cheikh Mouhammed Al Imam dans Al Sayf Al Yamani 'Ala Man Abaha Al Aghani p 12)
عن الحسن الأزرقي أنّ عمر بن الخطاب رضي الله عنه سمع رجلاً يغني بفلاة من الأرض فقال : الغناء من زاد الراكب
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٩١٨٢ و حسنه الشيخ محمد الإمام في السيف اليماني على من أباح الأغاني ص ١٢)
D'après 'Abdallah Ibn Al Harith : J'ai vu 'Abdallah Ibn Zayd (qu'Allah les agrée lui et son père) assis dans une assise. Il avait posé une de ses jambes sur l'autre et chantait du nousoub (*) en levant la voix.
(Rapporté par Al Bayhaqi dans Al Sounan Al Koubra n°21015 et authentifié par l'imam Ibn Rajab dans Nouzhatoul Asma' Fi Mas'alati Sama' p 17. Il a également été authentifié par Cheikh Albani dans Tahrim Alat At Tarab p 128)
(*) Il s'agit d'une forme de chant des arabes qui ressemble à de la poésie.
(Voir Sounan Al Bayhaqi vol 10 p 379)
عن عبدالله بن الحارث قال : رأيت أسامة بن زيد رضي الله عنهما جالسًا في المجلس رافعًا إحدى رجليه على الأخرى رافعًا عقيرته يتغنى النصب
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٢١٠١٥ و صححه الإمام ابن رجب في نزهة الأسماع في مسألة السماع ص ١٧ و صححه أيضاً الشيخ الألباني في تحريم آلات الطرب ص ١٢٨)
D'après Wahb Ibn Kaysan, 'Abdallah Ibn Zoubayr (qu'Allah les agrée lui et son père) a dit alors qu'il était accoudé : « Bilal (qu'Allah l'agrée) a chanté ».
Un homme lui a dit : Il a chanté ?!
Alors il s'est assis et a dit : « Et quel homme parmi les mouhajirouns (1) je n'ai pas entendu chanté du nousoub (2) ? ».
(Rapporté par Al Bayhaqi dans Al Sounan Al Koubra n°21018 et authentifié par Cheikh Albani dans Tahrim Alat At Tarab p 128)
(1) Ce sont les compagnons du Prophète (qu'Allah les agrée tous) qui ont émigré à Médine.
(2) Ce terme a été expliqué dans le texte précédent.
Le sens voulu est qu'il les a tous entendu faire cela et que cela était répandu chez eux.
عن وهب بن كيسان قال عبدالله بن الزبير رضي الله عنهما و كان متكئاً : تغنَّى بلالٌ
فقال له رجلٌ : تغنَّى ؟ !
فاستوَى جالسًا ثمَّ قال : وأيُّ رجلٍ من المهاجرين لم أسمَعْه يتغنَّى النُّصُبَ
(رواه البيهقي في السنن الكبرى رقم ٢١٠١٨ و صححه الشيخ الألباني في تحريم آلات الطرب ص ١٢٨)
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