Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Abou Sa'id Al Khoudri (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Je jure par celui qui détient mon âme dans sa main, il n'y a personne qui nous déteste, nous les gens de la maison (*), sans qu'Allah ne le fasse rentrer dans le feu ».
(Rapporté par Ibn Hibban et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°2488)
(*) C'est à dire les gens de la famille du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui)
عن أبي سعيد الخدري رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : و الذي نفسي بيده ، لا يبغضنا أهل البيت أحد إلا أدخله الله النار
(رواه ابن حبان و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الصحيحة رقم ٢٤٨٨)
Quelques exemples du comportement des compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et de ceux qui les ont suivi, avec les gens de la famille du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui):
D'après 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah les agrée lui et son père), Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) a dit: « Préservez Muhammad (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) à travers les gens de sa maison ».
(Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°3713)
عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال أبو بكر رضي الله عنه : ارقبوا محمدا صلى الله عليه وسلم في أهل بيته
(رواه البخاري في صحيحه رقم ٣٧١٣)
D'après Ja'far Ibn Mouhammad, d'après son père, Abdallah Ibn Ja'far (*) (qu'Allah les agrée lui et son père) a dit: « Abou Bakr (qu'Allah l'agrée) est notre allié, il était le meilleur des califes d'Allah, le plus miséricordieux envers nous et le plus doux avec nous ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°4530 qui l'a authentifié et l'imam Dhahabi l'a approuvé dans son authentification)
(*) Abdallah Ibn Ja'far (qu'Allah les agrée lui et son père) est le fils du cousin du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
عن جعفر ابن محمد عن أبيه عن عبد الله ابن جعفر رضي الله عنهما قال : ولينا أبو بكر رضي الله عنه . فكان خير خليفة الله و أرحمه بنا و أحناه علينا
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ٤٥٣٠ و صححه و وافقه الذهبي)
D'après Abou Ja'far Muhammad Ibn Ali, 'Omar Ibn Al Khatab (qu'Allah l'agrée) a dit à Al 'Abbas (qu'Allah l'agrée): « Par Allah! Certes le fait que tu rentres dans l'islam le jour où tu t'es converti m'était plus aimé que le fait que Al Khatab rentre dans l'Islam si il l'avait fait (*). Ceci car le fait que tu rentres dans l'Islam était plus aimé par le Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) que l'entrée dans l'Islam de Al Khatab ».
(Rapporté par Ibn Sa'd dans Al Tabaqat Al Koubra vol 4 p 21)
(*) Al 'Abbas (qu'Allah l'agrée) était l'oncle du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
Le sens est donc que l'entrée de Al 'Abbas (qu'Allah l'agrée) dans l'Islam était plus aimée par 'Omar (qu'Allah l'agrée) que l'entrée dans l'islam de son propre père.
عن أبي جعفر محمد ابن علي قال عمر ابن الخطاب رضي الله عنه للعباس رضي الله عنه : و الله ! لإسلامك يوم أسلمت كان أحب إليّ من إسلام الخطاب لو أسلم . لأنّ إسلامك كان أحب إلى رسول الله صلى الله عليه و سلم من إسلام الخطاب
(رواه ابن سعد في الطبقات الكبرى ج ٤ ص ٢١)
D'après Alifah : Lorsque Al 'Abbas (qu'Allah l'agrée) passait près de 'Omar (qu'Allah l'agrée) ou 'Othman (qu'Allah l'agrée) alors qu'ils étaient sur une monture. Ils descendaient de la monture jusqu'à ce qu'il les ait dépassé par respect envers l'oncle du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Dhahabi dans Siyar A'lam Al Noubala vol 2 p 93 et par Ibn Hajar dans Tahdhib Al Tahdhib vol 5 p 123)
عن أليفه قال : كان العباس رضي الله عنه إذا مر بعمر رضي الله عنه أو بعثمان رضي الله عنه و هما راكبان نزلا حتى يجاوزهما إجلالاً لعمّ رسول الله صلى الله عليه و سلم
(ذكره الذهبي في سير أعلام النبلاء ج ٢ ص ٩٣ و ابن حجر في تهذيب التهذيب ج ٥ ص ١٢٣)
D'après Ach Cha'bi : Zayd Ibn Thabit (qu'Allah l'agrée) est monté sur sa monture alors 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père) a pris l'étrier (*).
Zayd Ibn Thabit (qu'Allah l'agrée) a dit: Ne fais pas cela ô cousin du Messager d'Allah !
'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père) a dit: C'est comme cela qu'on nous a ordonné de faire avec nos savants.
Alors Zayd Ibn Thabit (qu'Allah l'agrée) a embrassé sa main et il a dit: C'est comme cela qu'on nous a ordonné de faire avec les gens de la maison de notre Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
(Rapporté par Tabarani dans Al Mou'jam Al Kabir n°4746 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans Siyar A'lam An Noubala vol 2 p 437)
(*) C'est à dire que 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père) a pris l'étrier pour rentrer le pied de Zayd Ibn Thabit (qu'Allah l'agrée).
عن الشعبي قال : ركب زيد بن ثابت رضي الله عنه فأخذ عبدالله بن عباس رضي الله عنهما بركابه فقال : لا تفعل يا بن عم رسول الله
فقال : هكذا أُمرنا أن نفعل بعلمائنا
فقبل زيد بن ثابت رضي الله عنه يده وقال هكذا أُمرنا أن نفعل بأهل بيت نبينا
(رواه الطبراني في المعجم الكبير رقم ٤٧٤٦ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٢ ص ٤٣٧)
D'après Ikrima, 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père) a dit: Lorsque le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) est mort, j'ai dit à un homme parmi les ansars (1): Ô untel! Viens afin que nous interrogions les compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) car ils sont nombreux aujourd'hui.
Il a dit: Ce que tu dis est étonnant ô Ibn Abbas! Est-ce que tu penses que les gens ont besoin de toi alors qu'il y a parmi eux comme compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) ce que tu vois?
Alors il a délaissé cela mais moi je les ai questionné.
Si il me parvenait qu'un homme connaissait un hadith, je me rendais à lui et il arrivait que je le trouve endormi. Alors je mettais mon rida (2) comme oreiller contre sa porte. Le vent envoyait la poussière sur mon visage.
Alors il sortait, il me voyait et disait: Ô cousin du Messager d'Allah! Qu'est ce qui t'amène, pourquoi n'as tu pas envoyé quelqu'un me chercher et c'est moi qui serait venu à toi?
Je répondais: Non, c'est moi qui suis le plus en droit de venir à toi. Et alors je l'interrogeais sur le hadith.
L'homme (3) a vécu jusqu'à ce qu'il ait vu les gens se rassembler autour de moi et il a dit: Ce jeune homme avait plus de raison que moi.
(Rapporté par Darimi dans ses Sounan n°590 et Al Hakim dans son Moustadrak n°363 qui l'a authentifié selon les conditions de Boukhari et l'imam Dhahabi l'a approuvé dans cela)
(1) Ce sont les habitants de Médine.
(2) C'est la partie supérieure du vêtement que portaient les arabes à cette époque.
(3) C'est à dire l'homme qui au départ n'a pas voulu demander la science avec 'Abdallah Ibn 'Abbas (qu'Allah les agrée lui et son père).
عن عكرمة قال عبدالله بن عباس رضي الله عنهما : لما توفي رسول الله صلى الله عليه وسلم قلت لرجل من الأنصار : يا فلان ! هلم فلنسأل أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم فإنهم اليوم كثير
فقال : وا عجبا لك يا ابن عباس ! أترى الناس يحتاجون إليك وفي الناس من أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم من ترى
فترك ذلك وأقبلت على المسألة فإن كان ليبلغني الحديث عن الرجل فآتيه وهو قائل فأتوسد ردائي على بابه فتسفي الريح على وجهي التراب فيخرج فيراني فيقول : يا ابن عم رسول الله ! ما جاء بك ألا أرسلت إلي فآتيك
فأقول : لا أنا أحق أن آتيك فأسأله عن الحديث
فبقي الرجل حتى رآني وقد اجتمع الناس عليّ فقال : كان هذا الفتى أعقل مني
(رواه الدارمي في سننه رقم ٥٩٠ و الحاكم في المستدرك رقم ٣٦٣ و صححه على شرط البخاري و أقره الذهبي)
D'après Fatima Bint 'Ali Ibn Abi Talib (*), 'Omar Ibn Abdel Aziz m'a dit: « Ô fille de 'Ali! Par Allah ! Il n'y a pas à la surface de la terre les gens d'une maison qui me sont plus aimés que vous. Certes je vous aime plus que les gens de ma propre maison ».
(Rapporté par Ibn Sa'd dans Al Tabaqat Al Koubra vol 7 p 376)
(*) Il s'agit de la petite fille du Messager d'Allah (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui).
عن فاطمة بنت علي بن أبي طالب قالت : قال لي عمر بن عبد العزيز : يا بنت علي والله ما على ظهر الأرض أهل بيت أحب إلي منكم ولأنتم أحب إلي من أهل بيتي
(رواه ابن سعد في الطبقات الكبرى ج ٧ ص ٣٧٦)
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