Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Sa'id Ibn Al Mousayib : J'étais avec Salman Al Farisi (qu'Allah l'agrée) lorsqu'il a rendu visite à un malade à Kinda (1).
Lorsqu'il est rentré auprès de lui, il lui a dit : « Reçois la bonne nouvelle ! Certes Allah fait de la maladie du croyant une expiation pour lui et par la maladie Il le fait revenir vers Lui (2).
Par contre la maladie du pervers (3) est comparable à un chameau que ses propriétaires ont attaché puis ils l'ont libéré et il ne sait pas pourquoi on l'a attaché et pourquoi on l'a libéré (4) ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°493 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°379)
(1) C'est le nom d'un endroit.
(2) C'est à dire que par la maladie, Allah fait revenir son serviteur vers Lui dans le sens où le fait d'avoir été malade va l'inciter à délaisser les péchés et à oeuvrer dans l'obéissance d'Allah.
Ainsi la maladie est, pour le croyant, une expiation des péchés passés et une exhortation concernant le futur.
(3) C'est à dire ici -le mécréant-.
(4) C'est à dire qu'il ne profite en rien de la maladie et n'en obtient aucune récompense.
(Voir Charh Sahih Al Adab Al Moufrad vol 2 p 112 ; Fadl Allah As Samad Fi Tawdih Al Adab Al Moufrad vol 1 p 591)
عن سعيد بن المسيب قال : كُنْتُ مع سَلْمانَ الفارسي رضي الله عنه وعادَ مَرِيضًا في كِنْدَةَ
فلمَّا دخلَ عليهِ قال : أَبْشِرْ فإنَّ مَرَضَ المُؤْمِنِ يَجْعَلُهُ اللهُ لهُ كَفَّارَةً ومُسْتَعْتَبًا وإِنَّ مَرَضَ الفاجرِ كَالبَعِيرِ عَقَلهُ أهلُهُ ثُمَّ أَرْسَلوهُ فلا يَدْرِي لِمَ عُقِلَ ولِمَ أُرْسِلَ
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٤٩٣ و صححه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٣٧٩)
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