Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah les agrée lui et son père) : 'Omar (qu'Allah l'agrée) a vu de la boisson (1) dans la maison d'un homme de Thaqif (2) et alors il a ordonné qu'elle soit brûlée.
Il était appelé : Rouwaychid (3) et alors 'Omar (qu'Allah l'agrée) a dit : « Tu es plutôt Fouwaysiq (4) ».
(Rapporté par Abou 'Oubeid dans Kitab Al Amwal n°267 et authentifié par Cheikh Al Islam Ibn Taymiya dans Majmou' Al Fatawa 28/113)
(1) C'est à dire de l'alcool.
(2) C'est à dire qu'il vendait de l'alcool dans cette demeure.
(Voir Majmou' Al Fatawa de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya 28/113)
(3) Ce terme signifie : -La petite personne bien guidée-.
(4) Ce terme signifie : -La petite personne désobéissante-.
عن عبدالله بن عمر رضي الله عنهما قال : وجد عمر رضي الله عنه في بيت رجل من ثقيف شرابًا فأمر به فأُحرق وكان يُقَال له : رُوَيشِد فقال : أنت فُوَيسِق
(رواه أبو عبيد في كتاب الأموال رقم ٢٦٧ وصححه شيخ الإسلام ابن تيمية في مجموع الفتاوى ج ١١٣/٢٨)
D'après Abou Al 'Ala : 'Othman Ibn Abi Al 'Ass (qu'Allah l'agrée) a envoyé certains de ses servants pour faire du commerce.
Lorsqu'ils sont revenus, il a dit : « Qu'avez vous ramené ? ».
Ils ont dit : Un commerce, qui lorsqu'on investi un seul dirham, en rapporte dix.
Il a dit : « Qu'est-ce que c'est ? ».
Ils ont dit : Le vin.
Il a dit : « Le vin ! Alors qu'il nous a été interdit de le boire et de le vendre ?! ».
Alors il a ouvert les bouchons des récipients et les a renversé.
(Rapporté par l'imam Dhahabi dans Siyar A'lam An Noubala et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de cet ouvrage vol 2 p 375)
عن أبي العلاء أنّ عثمان بن أبي العاص رضي الله عنه بعَثَ غِلمانًا له تُجَّارًا فلمَّا جاؤوا قال : ما جِئتُم به ؟
قالوا: جِئنا بتِجارةٍ يَربَحُ الدِّرهَمُ عَشَرةً
قال : وما هي؟
قالوا : خَمرٌ
قال : خَمرٌ وقد نُهينا عن شُربِها وبَيعِها ؟!
فجعَلَ يَفتَحُ أفْواهَ الزِّقاقِ ويَصُبُّها
(رواه الإمام الذهبي في سير أعلام النبلاء و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق هذا الكتاب ج ٢ ص ٣٧٥)
D'après Yazid : Un proche de Maymouna (qu'Allah l'agrée) est entré auprès d'elle et elle a senti provenant de lui l'odeur de la boisson (1).
Elle a dit : « Si tu ne sors pas vers les musulmans pour qu'ils te fouettent (2), alors ne rentre plus jamais auprès de moi ».
(Rapporté par Ibn Sa'd et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Siyar A'lam An Noubala vol 2 p 244)
(1) C'est à dire l'odeur de l'alcool.
(2) C'est à dire pour qu'ils t'appliquent la peine prescrite à l'encontre de la personne qui a bu de l'alcool.
عن يزيد أنَّ ذا قَرابةٍ لمَيمونةَ رضي الله عنها دخَلَ عليها فوَجَدَتْ منه ريحَ شَرابٍ
فقالتْ: لئنْ لم تَخرُجْ إلى المُسلمينَ فيَجلِدوكَ لا تَدخُلْ علَيَّ أبدًا
(رواه ابن سعد و حسنه الشيخ أحمد شاكر في تحقيق سير أعلام النبلاء ج ٢ ص ٢٤٤)
Remarque : Le fait d'appliquer la peine prescrite à la personne qui a bu de l'alcool et le fait de brûler le magasin de la personne qui en vend font partie des choses qui dépendent uniquement de la décision du gouverneur musulman ou de la personne qu'il a désigné.
En aucun cas ce n'est le commun des musulmans qui doit pratiquer ce genre de choses. |