Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
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2. Même si cela n’est pas possible, en admettant que le sens voulu par le hadith soit bel et bien que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a laissé entre la fin de son repas et le lever de l’aube le temps de lire cinquante versets, le hadith montrerait que le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a fait cela lorsqu’il a mangé ce jour-là avec Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) mais il ne montrerait pas qu’il le faisait de manière répétée.
(Voir Fath Al Bari de l’imam Ibn Hajar 4 /139)
En effet, d’autres hadiths montrent qu’il est arrivé au Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de manger le souhour plus tard que ce qui est mentionné dans le hadith de Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée).
D'après Houdheyfa Ibn Al Yaman (qu'Allah l'agrée): J’ai mangé le souhour avec le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et c’était la journée si ce n’est que le soleil ne s’était pas levé. (*)
(Rapporté par Ibn Maja dans ses Sounan n°1384 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Ibn Maja)
(*) Le sens voulu par la journée est la journée au sens islamique qui débute à l’aube.
Et le sens voulu par le soleil est l’aube.
Ainsi, le sens du hadith est que le moment de l’aube était si proche qu’on aurait pu dire que la journée avait commencé.
(Hachiya As Sindi ‘Ala Sounan Ibn Maja)
عن حذيفة بن اليمان رضي الله عنه قال : تسحّرت مع رسول الله صلّى الله عليه وسلّم هو النّهار إلاّ أن الشّمس لم تطلع
(رواه ابن ماجه في سننه رقم ١٣٨٤ وحسنه الشيخ الألباني في تحقيق سنن ابن ماجه)
Il serait donc incomplet pour déterminer à quel moment il est recommandé au jeûneur de terminer son repas de se baser uniquement sur le hadith de Zayd Ibn Thabit (qu’Allah l’agrée) et de laisser de côté les autres textes prophétiques.
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