Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Charh Ibn Hawchab : Des hommes ont pris la parole et ont insulté 'Ali (qu'Allah l'agrée) (1).
La dernière personne qui a parlé était un homme des ansars (2) que l'on appelait Ounays (qu'Allah l'agrée).
Il a dit : Je jure par Allah que j'ai entendu le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) dire : « Le jour de la résurrection je vais certes intercéder pour un nombre de gens plus grand que le nombre des pierres et des arbres présents sur Terre ».
Puis Ounays (qu'Allah l'agrée) a dit : Je n'ai pas vu une personne qui liait plus ses liens de parenté que le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui). Ainsi est-ce que les autres personnes que lui (3) peuvent espérer son intercession et il n'intercède pas pour les gens de sa famille ?
(Rapporté par Al Bazzar et authentifié par l'imam Ibn Hajar dans Moukhtasar Zawaid Al Bazzar n°1968)
(1) C'est à dire le compagnon 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée) qui était le cousin du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et le mari de sa fille Fatima (qu'Allah l'agrée).
(2) Les ansars sont les compagnons du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) qui étaient originaires de Médine.
(3) C'est à dire : Puisque le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) accordait une grande importance à ses liens de parenté, est-il possible de croire que les gens qui ne font pas partie de sa famille profitent de l'intercession du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) tandis que les gens de sa famille, et parmi eux 'Ali (qu'Allah l'agrée) n'en profitent pas ?
عن شَهْرِ بنِ حَوْشَبٍ قال : قام رجالٌ خطباءَ يسبُّون عليًّا رضي الله عنه حتّى كان آخرَهم رجلٌ من الأنصارِ يقالُ له : أُنيسٌ رضي الله عنه فقال : واللهِ لقد سمعتُ رسولَ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ يقولُ : إنّي لأشفعُ يومَ القيامةِ لأكثرَ ممّا على الأرضِ من حجرٍ وشجرٍ
ما أجدُ أوصلَ لرحمِه من رسولِ اللهِ صلَّى اللهُ عليهِ وسلَّمَ أفيرجُوها غيرُه ويقصرُ عن أهلِ بيتِه ؟
(رواه البزار و حسنه الحافظ بن حجر في مختصر زوائد البزار رقم ١٩٦٨)
|