Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Al Hassan : Lorsque Salman (qu'Allah l'agrée) (1) arriva au moment de sa mort il a pleuré et a dit : « Certes le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a pris avec nous un pacte et nous avons délaissé le pacte que nous avions avec lui.
Ce pacte était que ce que l'un d'entre nous devait avoir comme provision de la vie d'ici-bas devait être comme les provisions du cavalier (2) ».
Puis nous avons regardé dans ce qu'il a laissé et la valeur de ce qu'il a laissé était de vingt et quelques dirhams ou trente dirhams (3).
(Rapporté par l'imam Ahmed dans son Mousnad n°23711 et authentifié par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction du Mousnad)
(1) Il s'agit du compagnon Salman Al Farisi (qu'Allah l'agrée).
(2) C'est à dire que le cavalier, lorsqu'il voyage, prend avec lui le stricte minimum dont il aura besoin jusqu'à arriver à destination.
Et ainsi de la même manière, le croyant, qui est dans cette vie comme un voyageur se dirigeant vers l'au-delà qui est sa véritable demeure, ne doit pas se charger plus que ce dont il a besoin des biens de la vie d'ici-bas.
(3) C'est à dire que la valeur de ce qu'il a laissé comme héritage était minime et malgré cela Salman (qu'Allah l'agrée) a pleuré à cause du regret au moment de la mort.
عن الحسن قال : لمّا احتضر سلمان رضي الله عنه بكى وقال : إنّ رسول الله صلّى الله عليه و سلّم عهد إلينا عهدًا فتركنا ما عهد إلينا أن يكون بلغة أحدنا من الدّنيا كزاد الرّاكب
قال : ثمّ نظرنا فيما ترك فإذا قيمة ما ترك بضعه وعشرون درهمًا أو بضعة وثلاثون درهمًا
(رواه الإمام أحمد في مسنده رقم ٢٣٧١١ و صححه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق المسند)
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