Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Muhammed Ibn Ziyad : Alors que nous étions dans la mosquée, je tenais la main de Abou Oumama Al Bahili (qu'Allah l'agrée) et je suis parti avec lui en direction de sa maison.
Il n'est pas passé vers un enfant, une personne âgée, un musulman ou un chrétien (*) sans qu'il ne lui passe le salam.
Lorsqu'il est arrivé à la porte de sa maison, il a dit : « Ô mon neveu ! Notre Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) nous a ordonné de propager le salam ».
(Rapporté par Ibn Sounni dans 'Amal Al Yawm Wa Leyla n°217 et authentifié par Cheikh Salim Al Hilali dans sa correction de cet ouvrage)
(*) Il a été rapporté du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) l'interdiction de passer le salam en premier aux juifs et aux chrétiens.
(Sahih Mouslim, hadith n°2167)
Ainsi c'est comme si Abou Oumama (qu'Allah l'agrée) avait compris l'ordre de propager le salam de manière générale et qu'il ne lui est pas parvenu l'interdiction du Prophète (que la prière d'Allah et son salut soient sur lui) de passer le salam en premier aux juifs et aux chrétiens.
(Voir 'Oujala Al Raghib Al Moutamanni Fi Takrij 'Amal Al Yawm Wa Leyla de Cheikh Salim Al Hilali vol 1 p 276)
عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ زِيَادٍ قَالَ : كُنْتُ آخُذُ بِيَدِ أَبِي أُمَامَةَ الْبَاهِلِيِّ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ فِي الْمَسْجِدِ فَانْطَلَقْتُ مَعَهُ وَهُوَ مُنْصَرِفٌ إِلَى بَيْتِهِ فَلا يَمُرُّ عَلَى أَحَدٍ صَغِيرٍ وَلا كَبِيرٍ مُسْلِمٍ وَلا نَصْرَانِيٍّ إِلا سَلَّمَ عَلَيْهِ حَتَّى إِذَا انْتَهَى إِلَى بَابِ دَارِهِ قَالَ : يَا ابْنَ أَخِي ! أَمَرَنَا نَبِيُّنَا صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ أَنْ نُفْشِيَ السَّلامَ
(رواه ابن السني في عمل اليوم والليلة رقم ٢١٧ وصححه الشيخ سليم الهلالي في تحقيقه لهذا الكتاب)
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