Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après 'Aicha (qu'Allah l'agrée) : La maladie du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) s'est aggravée alors qu'il avait auprès de lui sept ou neuf dinars.
Il a dit : « Ô 'Aicha ! Qu'est devenu cet or ? ».
J'ai dit : Il est auprès de moi.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Donne-le en aumône ».
J'ai été occupée par le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et je ne l'ai pas donné en aumône.
Puis le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Ô 'Aicha ! Qu'est devenu cet or ? ».
J'ai dit : Il est auprès de moi.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Apporte-le moi ».
Alors je l'ai apporté.
Il l'a mis dans sa main puis a dit : « Qu'arriverait-il à Muhammad s'il rencontrait Allah alors qu'il avait ceci auprès de lui ? Qu'arriverait-il à Muhammad s'il rencontrait Allah alors qu'il avait ceci auprès de lui ? ». (*)
(Rapporté par Ibn Hibban dans son Sahih n°711 et authentifié par Cheikh Albani dans Al Ta'liqat Al Hissan 'Ala Sahih Ibn Hibban vol 2 p 139 ainsi que par Cheikh Shouayb Arnaout dans sa correction de Sahih Ibn Hibban vol 2 p 489)
(*) Et dans une autre version de ce hadith, le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a de nouveau ordonné à 'Aicha (qu'Allah l'agrée) de donner cet or en aumône.
(Voir la Sisila Sahiha, hadith n°2653)
عن عائشة رضي الله عنها قالت : اشتَدَّ وجَعُ رسول اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم وعندَه سبعةُ دنانيرَ أو تِسعةٌ فقال : يا عائشةُ ! ما فعَلَتْ تلكَ الذَّهبُ ؟
فقُلْتُ : هي عندي
قال رسول اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : تصدَّقي بها
فشُغِلْتُ به
ثمَّ قال رسول اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : يا عائشةُ ما فعَلَتْ تلكَ الذَّهبُ ؟
فقُلْتُ : هي عندي
فقال رسول اللهِ صلَّى اللهُ عليه وسلَّم : ائتِني بها
فجِئْتُ بها فوضَعها في كفِّه ثمَّ قال : ما ظنُّ مُحمَّدٍ أنْ لو لقِي اللهَ وهذه عندَه ؟ ما ظنُّ مُحمَّدٍ أنْ لو لقِي اللهَ وهذه عندَه ؟
( رواه ابن حبان في صحيحه رقم ٧١٥ و صححه الشيخ الألباني في التعليقات الحسان على صحيح ابن حبان ج ٢ ص ١٤٠ و حسنه الشيخ شعيب الأرناؤوط في تحقيق صحيح ابن حبان ج ٢ ص ٤٩٢)
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