Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après 'Amr Ibn Zarara : 'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) s'est tenu debout auprès de moi alors que je racontais des histoires.
Il m'a dit: « Ô 'Amr ! Certes soit tu as innové une innovation, un égarement, soit tu es mieux guidé que Muhammad et ses compagnons ! ».
Alors j'ai certes vu les gens s'écarter de moi au point où il n'y avait plus personne avec moi.
(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°60)
Le compagnon 'Abdallah Ibn Mas'oud (qu'Allah l'agrée) a reproché ceci à cet homme car le fait de donner trop d'importance aux histoires et aux contes entraîne une pénurie de compréhension et de science bénéfique qui aurait permis aux gens de connaître leur religion et les aurait poussé à faire des bonnes actions.
(voir Mawsou'a Al Manahi Ach Char'iya vol 1 p 192)
عن عمرو بن زرارة قال : وقف عليّ عبدالله بن مسعود رضي الله عنه وأنا أقص فقال : يا عمرو ! لقد ابتدعت بدعة ضلالة أو إنّك لأهدى من محمد وأصحابه
فلقد رأيتهم تفرقوا عنّي حتى رأيت مكاني ما فيه أحد
(رواه الطبراني و صححه الشيخ الألباني في صحيح الترغيب و الترهيب رقم ٦٠)
D'après Ja'far Ibn Barqan, Maymoun Ibn Mihran (mort en 116 du calendrier hégirien) a dit : « Celui qui raconte des histoires attend la colère d'Allah et celui qui écoute attend la miséricorde ».
(Rapporté par 'Abdallah Ibn Al Moubarak dans Kitab Az Zouhd n°41 et authentifié par Cheikh Albani dans la Silsila Daifa vol 9 p 68)
عن جعفر بن برقان قال ميمون بن مهران : القاص ينتظر المقت من الله والمستمع ينتظر الرحمة
(رواه عبدالله بن المبارك في كتاب الزهد رقم ٤١ و صححه الشيخ الألباني في السلسلة الضعيفة ج ٩ ص ٦٨)
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