Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après 'Abdallah Ibn Moughafal (qu'Allah l'agrée) : Une femme qui était une prostituée à l'époque de la Jahiliya (1) est passé près d'un homme et il a tendu sa main vers elle.
Elle a dit : Arrête cela ! Certes Allah a fait partir l'association et a apporté l'Islam (2).
Alors il l'a laissée et est parti en la regardant jusqu'à ce que sa tête tape le mur (3).
Il est allé vers le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et lui a mentionné ce qu'il s'est passé.
Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) lui a dit alors : « Tu es un serviteur à qui Allah a voulu du bien. Certes lorsqu'Allah veut du bien à un serviteur Il lui avance le châtiment de son péché (4) afin de lui donner pleinement sa récompense le jour de la résurrection ».
(Rapporté par Al Hakim dans son Moustadrak n°1292 qui l'a authentifié selon les conditions de Mouslim et l'imam Dhahabi l'a approuvé et Cheikh Moqbil n'a fait aucun commentaire à propos de ce jugement)
(1) C'est le nom de la période qui a précédé l'Islam.
Ce terme en arabe signifie qu'il s'agissait d'une période durant laquelle l’ignorance était particulièrement répandue.
(2) C'est à dire que cette femme était maintenant une musulmane et avait arrêté de commettre ces choses mauvaises qu'elle commettait dans le passé.
(3) C'est à dire qu'il regardait la femme au lieu de regarder devant lui lorsqu'il marchait et ainsi il a fini par taper le mur avec sa tête.
(4) C'est à dire qu'Allah le puni de son péché dans la vie d'ici-bas.
عن عبدالله بن مغفل رضي الله عنه أنّ امرأة كانت بغيًا في الجاهلية فمرّ بها رجل فبسط يده إليها فقالت : مه ! إن الله أذهب بالشرك وجاء بالإسلام
فتركها وولّى وجعل ينظر إليها حتّى أصاب وجهه الحائط فأتى النّبي صلّى الله عليه وسلّم فذكر ذلك له فقال : أنت عبد أراد الله بك خيرًا إنّ الله إذا أراد بعبد خيرًا عجل له عقوبة ذنبه حتّى يوافى به يوم القيامة
(رواه الحاكم في المستدرك رقم ١٢٩٢ و صححه على شرط مسلم ووافقه الذهبي وسكت الشيخ مقبل عن حكمهما)
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