Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Oum 'Asim, la femme de 'Otba Ibn Farqad (qu'Allah l'agrée) : Nous étions quatre femmes à être mariées à 'Otba Ibn Farqad (qu'Allah l'agrée) et chacune d'entre nous faisait des efforts pour se parfumer et ainsi avoir une meilleure odeur que sa co-épouse.
'Otba, lui, ne mettait pas de parfum, à part de la graisse qu'il mettait sur sa barbe , mais malgré cela son odeur était plus parfumée que la notre.
Lorsqu'il sortait auprès des gens, ils disaient : -Nous n'avons vu personne qui sente meilleur que lui, nous n'avons pas senti une odeur meilleure que celle de 'Otba-.
Je l'ai donc interrogé sur cela.
Un jour je lui ai dit : Nous faisons des efforts pour nous parfumer mais tu sens meilleur que nous. Quelle est la cause de cela ?
Il a dit : « À l'époque du Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui), j'ai eu une maladie de peau. Je me suis donc rendu auprès de lui et je m'en suis plaint.
Il m'a ordonné de retirer mes vêtements. Je les ai donc retirés et je me suis assis devant lui en mettant mes vêtements pour cacher mes parties intimes.
Il a crachoté dans sa main et m'a frotté le dos et le ventre et c'est depuis ce jour que cette odeur parfumée se dégage de moi ».
(Rapporté par Tabarani et authentifié par l'imam Ibn Hajar dans Al Amali Al Moutlaqa p 6)
عَن أمِّ عاصمٍ امرأةِ عُتبةَ بنِ فَرقدَ السُّلَمي رَضيَ اللَّهُ عنهما قالَت : كنَّا عِندَ عتبةَ بنِ فَرقدَ رَضيَ اللَّهُ عنه أربعَ نسوَةٍ فكانَت كلُّ امرَأةٍ منَّا تجتَهِدُ في الطِّيبِ لتَكونَ أطيَبَ ريحًا مِن صاحبتِها وكان عتبةُ لا يمسُّ طيبًا إلَّا أن يَمسَّ دُهْنًا يمسُّ به لحيتَهُ وَهوَ مع ذلك أطيَبُ ريحًا منَّا
وَكانَ إذا خرجَ إلى النَّاسِ قال النَّاسِ : ما رأينا أطيَبَ ريحًا ما شمَمنا ريحًا أطيَبَ من ريحِ عتبةَ
فسألتُه عن ذلِكَ فقلتُ لَهُ يومًا : إنَّا لنجتَهِدُ في الطِّيبِ ولأنتَ أطيَبُ منَّا ريحًا فممَّ ذاكَ ؟
فقالَ : أخذَني الشَّرى على عَهْدِ رسولِ اللَّهِ صلَّى اللَّهُ عليهِ وسلَّمَ فأتيتُه فشَكَوتُ إليهِ ذلِكَ فأمرَني أن أتجرَّدَ فتجرَّدتُ وقعدتُ بينَ يديهِ وجعلتُ وألقَيتُ ثوبي على فَرجي فنفثَ في يدِهِ ومسح ظَهْري وبطني بيده فعبَقَ بي هذا الطِّيبُ مِن يومئذٍ
(رواه الطبراني و حسنه الحافظ ابن حجر في الأمالي المطلقة ص ٦)
|