Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
D'après Abou Houmayd, 'Ali Ibn Abi Talib (qu'Allah l'agrée) a dit : « Il y avait un moine qui pratiquait l'adoration dans un monastère et il y avait certes une femme qui avait des frères.
Il s'est passé un événement pour cette femme qui a conduit au fait que ses frères la laisse avec ce moine.
Elle s'est alors embellie pour lui et il a commis la fornication avec elle.
Suite à ce rapport sexuel la femme est tombée enceinte.
Chaytan est donc allé vers lui et a dit : Tue la car si les gens apprennent cela alors certes ce sera pour toi une opprobre (1).
Il l'a donc tuée et l'a enterrée.
Les frères de la femme sont venus à lui et l'ont pris avec eux. Lorsqu'ils l'emmenaient, Chaytan est revenu à lui et a dit : Je suis celui qui t'a enjolivé cela. Fait une prosternation pour moi et je te sauverai.
Il s'est donc prosterné pour lui et ceci est la parole d'Allah : -Comme l'exemple du Chaytan lorsqu'il dit à l'homme : Sois mécréant. Et une fois qu'il est devenu mécréant il dit : Certes je me désavoue de toi- (2) ».
(Rapporté par Abder Razaq dans son Tefsir vol 2 p 285 et authentifié par Cheikh Salim Hilali dans Al Isti'ab Fi Bayan Al Asbab vol 3 p 372)
(1) C'est à dire une humiliation.
(2) Il s'agit du verset 16 de la sourate Al Hachr n°59.
عَنْ أبي حُمَيْدِ قَالَ عَلِيِّ بْنِ أَبِي طَالِبٍ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ : كَانَ رَاهِبٌ يَتَعَبَّدُ فِي صَوْمَعَةٍ وَإِنَّ امْرَأَةً كَانَ لَهَا إِخْوَةٌ فَعَرَضَ لَهَا شَيْءٌ فَأَتَوْهُ بِهَا فَزَيَّنَتْ لَهُ نَفْسَهَا فَوَقَعَ عَلَيْهَا فَحَمَلَتْ فَجَاءَهُ الشَّيْطَانُ فَقَالَ : اقْتُلْهَا فَإِنَّهُمْ إِنْ ظَهَرُوا عَلَيْكَ افْتَضَحْتَ
فَقَتَلَهَا وَدَفَنَهَا فَجَاءُوهُ فَأَخَذُوهُ فَذَهَبُوا بِهِ فَبَيْنَمَا هُمْ يَمْشُونَ بِهِ إِذْ جَاءَهُ الشَّيْطَانُ فَقَالَ : أَنَا الَّذِي زَيَّنْتُ لَكَ فَاسْجُدْ لِي سَجْدَةً أُنَجِّكَ
فَسَجَدَ لَهُ فَذَلِكَ قَوْلُهُ : كَمَثَلِ الشَّيْطَانِ إِذْ قَالَ لِلإِنْسَانِ اكْفُرْ فَلَمَّا كَفَرَ قَالَ إِنِّي بَرِيءٌ مِنْكَ
(رواه عبد الرزاق في تفسيره ج ٢ ص ٢٨٥ و حسنه الشيخ سليم الهلالي في الإستيعاب في بيان الأسباب ج ٣ ص ٣٧٢)
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